Valorisations non alimentaires de la biomasse agricole : quelle contribution à la résilience économique des exploitations agricoles ?

La concurrence d’usages pour une même ressource entraîne des tensions et la concurrence entre valorisations alimentaires et non alimentaires de la biomasse est souvent soulignée. Si, à l’inverse, le non-alimentaire était une chance, en termes économiques, contrairement aux idées reçues ? Dans ce groupe de travail mis en place conjointement par Agridées et l’Association pour la chimie du végétal (ACDV) , nous testerons cette hypothèse en termes micro et macroéconomiques. Quelle est la contribution des marchés non alimentaires à la formation des prix agricoles ? Quel niveau de stock de fin de campagne impacte à la hausse ou à la baisse les prix de marché des matières premières agricoles (blé, maïs, oléagineux) en équivalent de nombre de mois de consommation ? Quelle évolution des prix des matières premières agricoles et des prix de détail, sur le long terme ? A l’échelle de l’exploitation agricole, comment les valorisations non alimentaires (ni humaine, ni animale) contribuent-elles à la résilience économique de l’entreprise, par exemple en contribuant à temporiser les fluctuations des cours par des logiques et des tendances de marchés différentes, et en diversifiant les activités du chef d’entreprise agricole ?